Steve Jobs s'est ennuyé à l'université ! Au point d'arrêter les cours, son cursus, et d'y assister en auditeur libre ! Parmi les cours qui l'intéressaient, la calligraphie ! Il se tourne – on est en plein 70's, vers les choses de la vie de hippie. À 19 ans, il revient chez ses parents et se fait embaucher comme concepteur de jeux Atari. Sans le savoir, il démarrait un parcours qui devait le conduire à devenir multi millionnaire avant 30 ans.
Steve Jobs est né le 24 février 1955 à San Francisco, en Californie. Il a été élevé par ses parents adoptifs Paul Jobs – un machiniste des garde-côtes de Mountain View, et Clara Hagopian, une comptable.
La belle jeunesse de Steve Jobs
Le fondateur d'Apple, Steve Jobs, était geek avant l'heure. Au lycée, il s'intéresse déjà aux gadgets électroniques. C'est son père adoptif, Paul, qui l'a encouragé à bricoler l'électronique et à s'intéresser au design dans leur garage.
Pour concrétiser un projet scolaire, il fera preuve d'un aplomb hors du commun, qui lui servira dans sa carrière.
Il appellera le président de Hewlett Packard, William Hewlett, pour obtenir des pièces détachées. Il n'a alors que 13 ans. Le jeune Steve a pris l'initiative de lui téléphoner lui-même.
Déjà visiblement très persuasif, il obtiendra ce qu'il voulait après de longues minutes de conversation téléphonique.
En prime, le président et co-fondateur de l'entreprise spécialisée en électronique, il décrochera un job d'été chez Hewlett Packard. C'est là qu'il travaillera pour la première fois avec le futur co-fondateur d'Apple, un autre bricoleur de génie, Steve Wosniak.
Comme élève, Steeve s'est montré revêche et difficile. Il s'ennuyait à l'école primaire, et, pour s'occuper, faisait des farces. Au collège, il a rencontré des difficultés avec le système éducatif, trop cadrant. Toutefois, il a toujours eu de très bons résultats.
Le beau démarrage de carrière de Steeve Jobs
C'est au lycée qu'il fait la rencontre de Wozniak, avant de travailler avec lui chez Hewlett Packard. Il part ensuite, à l'âge de 17 ans, pour suivre le court cursus d'études supérieures à l'université du Reed College, à Portland. En effet, il quittera l'université au bout de 6 mois.
Il y aura étudié, certes brièvement, la physique, la littérature, et la poésie. Pendant 18 mois, ensuite, il suivra des cours de création et de calligraphie. C'est ce qui lui aurait donné l'inspiration pour créer les belles polices de caractères d'Apple.
Très tôt, son positionnement sera décalé par rapport à la société occidentale. Il partira d'ailleurs en Inde à l'âge de 19 ans, avec Daniel Kottke, en rechercher de révélation spirituelle. Inspiré par la veine des seventies, il sera imprégné par la culture bouddhiste et orientale.
Consommateur de drogues psychédéliques, il avouera plus tard que la fréquentation de la contre-culture américaine d'alors lui avait apporté une vision plus large des choses et de la vie.
Toutefois, avant de partir en Inde, il aura mis autre pied dans le monde de l'électronique. Il a occupé un emploi de concepteur de jeux vidéos à temps partiel chez Atari. Tout comme son acolyte Wozniak. Son projet : financer son voyage en Inde !
Jobs et Wozniak construisent leur premier Apple
En rentrant d'Inde, il reprend contact avec son ami Wozniak. Celui-ci était en train d'essayer de construire un petit ordinateur. Jobs s'y intéresse. Tous les deux bricolent ensemble. Ils se font pirates informatique d'un temps, en donnant naissance à une « blue box », destinée à téléphoner gratuitement.
Mais le vrai démarrage d'Apple se fera avec la construction de leur premier ordinateur personnel. Ils ont 20 ans quand ils s'installent dans le garage de Steve – ou plutôt de ses parents. Les deux compères ont créé 50 unités de ce qu'ils ont appelé l'Apple 1. Ils les vendront au magasin d'électronique de Mountain View, Byte Shop.
Le produit de la vente servira à créer la société Apple Computer, Inc. Mais les deux jeunes hommes devront se séparer de leur capital personnel. Pour Steve, il faudra qu'il vende son minibus Volkswagen – un must chez les hippies. Pour Wozniak, ce sera la calculatrice Hewlett Packard !
Très vite, ils conçoivent l'Apple 2, version évoluée de l'Apple 1. Ils n'ont alors que 22 ans ! Wozniak confie à PC World en 2007 : « très peu de gens savaient à l'époque ce qu'étaient les puces numériques et ce qu'elles pouvaient faire ».
Ce modèle inaugurait l'ère des ordinateurs personnels de petite taille, simples à utiliser. La première année, le chiffre d'affaires est grimpé à 3 millions de Dollars. La deuxième année, elles s'élevaient à 200 millions ! Les portes du succès venaient de s'ouvrir !
La belle langue de Steve Jobs
Steve Jobs semble avoir été un romantique doublé d'un homme d'affaires. Il se définissait comme un « romantique sans espoir ». Mû par des idées larges, la volonté de changer le monde – en ce sens il a des points communs avec d'autres grands entrepreneurs ( nous pensons à Jeff Bezos). Grand communiquant, il était connu pour être un excellent orateur. Il a été prolifique pour livrer sa vision du monde, du management, et de l'innovation.
Sur ce point particulier de l'innovation, il avait une vision tranchée. L'approche de l'époque consistait à s'appuyer sur les commentaires des utilisateurs et les groupes de discussions. Voici ce qu'il pouvait dire à ce sujet : « pour quelque chose d'aussi compliqué qu'un nouveau produit, il est vraiment difficile de le concevoir par groupes de discussion. Souvent, les gens ne savent pas ce qu'ils veulent jusqu'à ce que vous leur montriez».
Cette philosophie nous amène au second point saillant de son profil : sa force de persuasion. Car, s'il ne s'appuie pas sur du concret comme les retours des utilisateurs, comment a-t-il fait pour mobiliser autant de capitaux, d'énergies autour de lui ? Voici ce que Jeff Chiu se rappelle, lorsqu'il était tout jeune journaliste au New York Times, d'une conversation qu'il a eu avec Steve Jobs : « j'ai réalisé que j'avais été dupé par Jobs ».
L'homme d'affaire avait réussi à convaincre le journaliste de ne pas écrire d'histoire sur un point de confidentialité lié à un logiciel. Les deux hommes se sont entretenus 45 minutes au téléphone. Quand il racontera cet épisode à ses collègues chevronnés du Times, ils lui rétorqueront : « bienvenue dans la Steve Jobs reality distorsion field».
Steve Jobs lance l'iPhone en 2007
Chez lui, tout va très vite. Accrochez-vous, ça décoiffe ! Leur société entre en bourse alors qu'ils ont 25 ans. Ils créent, avec Wozniak, le technos du duo, l'Apple Lisa et le Macintosh, qui va populariser l'apparition de la souris. Il fait déjà preuve de créativité et esthétisme, en faisant appel à Ridley Scott pour le spot TV. Il a alors 29 ans.
Suite à des dissensions internes, il quitte Apple à 25 ans pour fonder NeXT Computers. La société sera rachetée par Apple 11 ans plus tard. L'année suivante, Steve Jobs redevient directeur général d'Apple.
Deux ans plus tard, Apple est au bord de la faillite. La société lance alors l'iMac, et l'iPod, puis iTunes. Suivront l'iTune Store et l'ouverture des Apple Stores. Le succès et la popularité d'Apple seront de nouveau au rendez-vous, pour ne plus les quitter.
Entre temps, il a racheté le studio d'animation connu aujourd'hui sous le nom de PIXAR (à l'âge de 31 ans). Ouf !
Mais l'homme ne s'arrête pas là, il lance à l'âge de 42 ans l'iPhone, puis l'iPad. Ces devices seront des références dans le monde technologique. Ils ont ouvert la voie des futurs smartphones multimédias que l'on connaît aujourd'hui. Steeve était atteint du Cancer du pancréas depuis 4 ans à la sortie de l'iPhone.
Il succombera à la maladie à l'âge de 56 ans, à Palo Alto. 30 ans de carrière lui ont suffi pour marquer de son empreinte, durablement, le monde des affaires et des nouvelles technologies.
2 réponses
Bravo !
Merci beaucop